"Charlie Hebdo" : Saïd Kouachi "formellement reconnu comme agresseur"

Bernard Cazeneuve a annoncé que Saïd Kouachi, recherché dans l'enquête sur l'attentat contre le journal, a été "formellement reconnu sur photo comme agresseur".

Source AFP

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. © AFP

Temps de lecture : 2 min

Saïd Kouachi, l'un des deux frères actuellement recherchés dans l'enquête sur l'attentat contre Charlie Hebdo, a été "formellement reconnu sur photo comme agresseur", a annoncé jeudi Bernard Cazeneuve, précisant que neuf personnes étaient actuellement en garde à vue dans cette affaire. Saïd Kouachi, "domicilié à Reims" et "sans emploi", "n'a jamais été poursuivi ni condamné, mais il est apparu en périphérie des affaires judiciaires" dans lesquelles son frère cadet, Chérif, un djihadiste connu des services antiterroristes, a été impliqué, a précisé le ministre de l'Intérieur.

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Mercredi soir, "plusieurs perquisitions" ont été menées au domicile de Saïd Kouachi, dont la carte d'identité a été retrouvée dans le véhicule utilisé par les auteurs de l'attentat, et chez plusieurs membres de sa famille, et "neuf personnes sont actuellement placées en garde à vue", a-t-il ajouté. Le jeune homme "a été formellement reconnu sur photo comme agresseur" de l'attaque contre Charlie Hebdo, a affirmé le ministre, sans préciser qui l'avait reconnu.

"Plus de 90 témoins"

Son frère Chérif, qui a fait partie de ce qui a été appelé "la filière des Buttes-Chaumont" visant à envoyer des djihadistes en Irak dans les rangs de la branche irakienne d'al-Qaida, "avait été décrit par ses complices au cours de l'instruction" qui a mené à sa condamnation à trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis en 2008, "comme violemment antisémite", a souligné Bernard Cazeneuve. Les deux frères "avaient fait l'objet de surveillance", mais "aucun élément incriminant susceptible d'entraîner l'ouverture d'une information judiciaire n'avait été relevé à leur encontre", a-t-il rappelé.

À la suite de l'activation d'une ligne verte mercredi, "plusieurs centaines d'appels téléphoniques" ont été exploités, a-t-il affirmé. "Plus de quatre-vingt-dix témoins" ont été entendus dans cette enquête, et "plusieurs d'entre eux" ont rapporté "des propos qui ont pu être proférés à plusieurs reprises par les auteurs".

Il a précisé que "des opérations particulièrement lourdes de police scientifique" étaient actuellement menées, que des "investigations méticuleuses sur la téléphonie et Internet" étaient en cours, et que des "dizaines de documents vidéo" étaient "actuellement exploités".

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Commentaires (2)

  • jenace

    Question : des frères... Machins il y en combien dans nos banlieues ?

  • bzh

    Monsieur caverneux pouvez vous expliquer pourquoi les services de suivi des terroristes et autres nudistes suivent incorrectement les faits et gestes de cette racaille... ?